Locaux sous contraintes acoustiques

Les challenges architecturaux et la nécessité d’expansion verticale des villes donnent lieu à un besoin de plus en plus fréquent : positionner une cuisine collective en étage d’un immeuble d’habitation, de bureau ou dans un établissement prestigieux où le bruit solidien causé par l’exploitation des cuisines est incompatible avec l’environnement du bâtiment.

Problématiques autour des locaux sous contraintes acoustiques

Les impératifs induits par cette nouvelle génération de locaux sous contraintes acoustiques sont doubles :

Selon le classement UPEC du CSTB, une cuisine collective et ses pièces annexes sont assimilées à des locaux à très forte sollicitation. Le revêtement de sol associé doit donc bénéficier d’un classement U4P4S.
Au regard des DTU et des règles de l’APSEL (Association Professionnelle des Système d’Etanchéité Liquide (APSEL), une cuisine collective située en plancher intermédiaire doit recevoir un revêtement d’étanchéité au sol, et tout support rapporté (chape, ragréage) doit obligatoirement être adhérent à l’élément porteur.

Ces contraintes normatives font qu’il n’y a pas, à ce jour, de techniques traditionnelles de rénovation de sol de cuisine répondant de façon cumulative aux critères d’étanchéité, d’isophonie, de légèreté, d’hygiène et de résistance mécanique :

L’utilisation d’un résilient acoustique positionné entre l’élément porteur (dalle béton) et un ouvrage rapporté (chape) désolidarise le support, ce qui est proscrit selon le DTU 26.2 « Chape et dalles à base de liants hydrauliques »). De plus, cela va à l’encontre des critères U4 et P4S du local.
L’ensemble des revêtements de sol acoustiques circulables ne répondent pas au classement U4P4SE3C2 exigé dans une cuisine collective.

Solutions apportées par SPPM

Plusieurs années de développement ont été nécessaires à SPPM pour répondre à ce challenge technique. L’enjeu était de proposer un revêtement d’étanchéité circulable qui, en plus des contraintes classiques assujetties aux cuisines collectives, intègre une fonction isophonique vis-à-vis du bruit solidien associée à une fonction d’étanchéité.

Cet objectif est désormais atteint grâce au procédé KAUTHON, qui bénéficie d’une Enquête de technique nouvelle (ETN) validée par le bureau de contrôle SOCOTEC.

Fort d’un complexe composé d’un résilient acoustique, d’une contre-dalle armée et du revêtement d’étanchéité en résine circulable ARDIUM, le procédé KAUTHON intègre la désolidarisation des cloisons intermédiaires et de doublage comme des évacuations. Il prévient ainsi toute propagation solidienne du bruit provenant des cuisines vers les parties attenantes du bâtiment.
La charge supplémentaire rapportée par le complexe pourra être compensée structurellement sur l’élément porteur grâce au procédé de renforcement de structure par l’armature composite COMPODEX.

Grâce à cet ensemble de solutions proposé par SPPM, vous pouvez placer un lounge bar avec un coin restauration au dernier étage d’un hôtel, en préservant les chambres situées aux étages inférieurs du bruit et des fuites provenant des cuisines. Vous avez aussi la possibilité d’intégrer un restaurant interentreprise au sein même d’un immeuble de bureaux sans perturber les réunions professionnelles. Vous êtes également en mesure d’établir un restaurant gastronomique sur un site d’exception en ménageant le silence pour des clients venus se ressourcer paisiblement.